
Restauration Lancia Aurelia B20 1957
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
C'est marrant ce que tu dis Jacky, les compteurs des Flaminia sont les mêmes que ceux des Ferrari 250, de même que quelques autres éléments du tableau de bord, les prix sont donc ...... démentiels dans certains cas ! 

Patrick
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- cbx
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- Aurelia B20
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
cbx a écrit :Veglia ??
Non, Jaeger !

Patrick
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- DIALMAX
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
Ce n'est pas étonnant pour les compteurs car c'était plus simple pour les constructeurs, en 2000 j'allais donner des coups de mains à un ami ancien apprenti et ouvrier qui restaurait des belles autos, il m'appelle pour lui donner un coup de main sur une Lambo ESPADA, il fallait les bouton de commande de lève vitre, il semblait être du BMW, d'un coup de Ninja je vais chez un casseur à 40 km, il me dit t'a qu'à chercher dans le parc et je suis revenu avec les boutons !
Jaeger était réputé plus fiable que Veglia
Cet ami a fait 3 Stratos G 4 d'un coup



C'était des Stratos standard, la chance avait été qu'il avait trouvé l'artisan sous traitant des pièces spéciales ( Bv, porte moyeux, ACT, etc etc ) donc il a proposé ça aux clients qui ont été très contents)
Jaeger était réputé plus fiable que Veglia
Cet ami a fait 3 Stratos G 4 d'un coup



C'était des Stratos standard, la chance avait été qu'il avait trouvé l'artisan sous traitant des pièces spéciales ( Bv, porte moyeux, ACT, etc etc ) donc il a proposé ça aux clients qui ont été très contents)
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Bien heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière
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- Aurelia B20
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
Merci Dialmax, voilà qui va passionner nos amis du LCF !
Donc, après toutes ces années sans toucher la B20, le 6 décembre 1997 l’Aurelia est enfin à cheval sur la fosse de mon atelier.


L'intérieur, avec la sellerie d'origine en drap de laine beige refaite en skaï crème, présente plutôt pas mal malgré quelques traces d'humidité en quelques endroits :




L'usure des pédales, en particulier celle de frein, tend à légitimer les 100 000 km d'origine :

L'extérieur présente bien avec tous les accessoires au complet et en bon état, un enjoliveur de roue abimé et quelques bosses sur la grille de radiateur et sur l'avant de la carrosserie. Cette voiture a été soignée, les ouvrants ont peu de jeu, pas d'usures ou de chocs sur les jantes :




Sous le capot, rien d'anormal, le carbu d'origine Weber est bien là, quelques bidouilles apparentes au niveau du faisceau, et du gras partout :




Par contre, les pipes de sortie d’eau du radiateur, d'origine en alliage d'un bloc, sont un modèle du genre, façonnées en cuivre et durites, du beau travail mais vraiment folklo !






Le collecteur d'eau du radiateur devrait être comme ceci
:

La suite très vite !


Donc, après toutes ces années sans toucher la B20, le 6 décembre 1997 l’Aurelia est enfin à cheval sur la fosse de mon atelier.


L'intérieur, avec la sellerie d'origine en drap de laine beige refaite en skaï crème, présente plutôt pas mal malgré quelques traces d'humidité en quelques endroits :




L'usure des pédales, en particulier celle de frein, tend à légitimer les 100 000 km d'origine :

L'extérieur présente bien avec tous les accessoires au complet et en bon état, un enjoliveur de roue abimé et quelques bosses sur la grille de radiateur et sur l'avant de la carrosserie. Cette voiture a été soignée, les ouvrants ont peu de jeu, pas d'usures ou de chocs sur les jantes :




Sous le capot, rien d'anormal, le carbu d'origine Weber est bien là, quelques bidouilles apparentes au niveau du faisceau, et du gras partout :




Par contre, les pipes de sortie d’eau du radiateur, d'origine en alliage d'un bloc, sont un modèle du genre, façonnées en cuivre et durites, du beau travail mais vraiment folklo !






Le collecteur d'eau du radiateur devrait être comme ceci


La suite très vite !

Patrick
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
Pour les pièces ça doit aller avec l'Italie, lui il allait régulièrement quand il refaisait une italienne, fallait partir avec du liquide !
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- Aurelia B20
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
L’examen des dessous confirme la corrosion assez minime des bas de caisse et des bas de tours de roues déjà constatée au moment de l’achat. Il y a de l’huile partout sous le châssis en provenance du bloc-moteur, et aussi de la boite-pont à l'arrière, ce qui a contribué à la préservation des tôles. Difficile de déceler l’origine des fuites d‘huile, il semble qu’elle suinte à travers l’alliage du bloc moteur, ce qui n’est pas impossible quand on connaît la piètre qualité des alliages italiens de l’époque !
Le boitier de direction, fuyard lui aussi :

Essieux avant D et G, avec la barre de direction et celle d'accouplement :



Palier arrière du moteur avec l'arbre de transmission qui part vers la boite-pont à l'arrière, toujours de l'huile partout :

Les 2 maitre-cylindres, un pour le freinage et un pour l'embrayage qui est a priori HS, les fils du contacteur de frein ne sont pas d'origine, à voir :

On passe à l'arrière avec l'ensemble boite-pont-différentiel-tambours de frein accolés, à droite c'est l'arbre de commande de boite, toujours de l'huile un peu partout :

L'essieu arrière à droite et à gauche avec les lames de suspension, ça l'air propre :


Les cardans de transmission, OK pour le gauche avec un soufflet en bon état, le droit a été "réparé" grossièrement avec du papier-journal et donc des fuites d'huile importantes, en plus les 1/2 arbres ont été soudés entre eux donc pas facile pour le démontage !


Les attaches des barres de suspension arrière sont plutôt propres et en bon état, les échappements bien oxydés avec un coude réparé grossièrement, toute la ligne sera à changer ...



Voilà, après cette inspection le démontage commence par tout l’accastillage : calandre, pare-chocs, phares, clignotants, feux arrières, capot, couvercle de malle.






Le radiateur a des volets thermostatiques pour réguler le refroidissement, comme souvent à l'époque :

Il me semble qu'il manque le couvercle du boitier de fusibles, et le faisceau a l'air bricolé tout autour, ce sera à vérifier :

Il y a du bois au fond du bac à batterie, probablement pour protéger la tôle des projections d'acide, mais la tôle est bien pourrie :

Dépose du filtre à air, le carbu est bien celui d'origine, Weber double-corps 40DCL5 :


Plaque de châssis et frappe à froid du numéro de série conformes :

Et pour finir cette photo prise par une de mes filles dans la fosse, presque 30 ans de moins, et non je n'ai pas changé ...

Sinon, au chapitre des inquiétudes, le train avant me semble bizarre, en particulier l’angle de carrossage de la roue avant droite : il faudra vérifier l’état de l’essieu, peut-être tordu ou vrillé. A suivre
Le boitier de direction, fuyard lui aussi :

Essieux avant D et G, avec la barre de direction et celle d'accouplement :



Palier arrière du moteur avec l'arbre de transmission qui part vers la boite-pont à l'arrière, toujours de l'huile partout :

Les 2 maitre-cylindres, un pour le freinage et un pour l'embrayage qui est a priori HS, les fils du contacteur de frein ne sont pas d'origine, à voir :

On passe à l'arrière avec l'ensemble boite-pont-différentiel-tambours de frein accolés, à droite c'est l'arbre de commande de boite, toujours de l'huile un peu partout :

L'essieu arrière à droite et à gauche avec les lames de suspension, ça l'air propre :


Les cardans de transmission, OK pour le gauche avec un soufflet en bon état, le droit a été "réparé" grossièrement avec du papier-journal et donc des fuites d'huile importantes, en plus les 1/2 arbres ont été soudés entre eux donc pas facile pour le démontage !



Les attaches des barres de suspension arrière sont plutôt propres et en bon état, les échappements bien oxydés avec un coude réparé grossièrement, toute la ligne sera à changer ...



Voilà, après cette inspection le démontage commence par tout l’accastillage : calandre, pare-chocs, phares, clignotants, feux arrières, capot, couvercle de malle.






Le radiateur a des volets thermostatiques pour réguler le refroidissement, comme souvent à l'époque :

Il me semble qu'il manque le couvercle du boitier de fusibles, et le faisceau a l'air bricolé tout autour, ce sera à vérifier :

Il y a du bois au fond du bac à batterie, probablement pour protéger la tôle des projections d'acide, mais la tôle est bien pourrie :

Dépose du filtre à air, le carbu est bien celui d'origine, Weber double-corps 40DCL5 :


Plaque de châssis et frappe à froid du numéro de série conformes :

Et pour finir cette photo prise par une de mes filles dans la fosse, presque 30 ans de moins, et non je n'ai pas changé ...




Sinon, au chapitre des inquiétudes, le train avant me semble bizarre, en particulier l’angle de carrossage de la roue avant droite : il faudra vérifier l’état de l’essieu, peut-être tordu ou vrillé. A suivre

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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
Tu vas réussir, je dis ça car tu paraît sceptiques dans la fosse ! 
J'ai fais un tour sur internet au départ il était assez tranquille se moulin, c'est un simple corps le carbu ?
Dans le temps c'était habituel la planche sous la batterie, oui l'acide.

J'ai fais un tour sur internet au départ il était assez tranquille se moulin, c'est un simple corps le carbu ?
Dans le temps c'était habituel la planche sous la batterie, oui l'acide.
Modifié en dernier par DIALMAX le 18 Déc 2024, 16:23, modifié 1 fois.
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957
DIALMAX a écrit : tu paraît sceptiques dans la fosse !
Halte à la calomnie !!

Un travail énorme à prévoir, c'est ce qui me rebute dans la restauration d'une voiture.
Les fuites d'huile à travers l'alliage c'est inédit pour moi.
xnǝλ sǝl ǝnbıu ɐç ¡uoıʇuǝʇʇA
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Re: Restauration Lancia Aurelia B20 1957



Non, un double-corps, 120 ch pour un 2.5 L c'était correct en 1957, surtout pour 1100 kg à vide

cbx : n'oublies pas que nous sommes juste après-guerre que l'Italie a perdue, avec de lourdes restrictions sur les matières premières. On dit qu'à l'époque les alliages étaient faits en fondant des casseroles en alu et autres récupérations diverses, pareil pour le cuivre, d'où des qualités très médiocres avec notamment des risques de porosité des alliages. Tu vas voir dans la suite de mes histoires comment j'ai résolu le problème, notamment pour les culasses ...

Patrick
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