Motos HONDA 70' CB et Four

Cacajou, tu vas pouvoir t'entrainer sur ton tour, ça a l'air tellement facile !
Par contre, on ne parlera pas des conditions de sécurité
https://www.youtube.com/watch?v=JgRLWAPgD7s

C'est comme ça que travaillent les "repousseurs"; magique à voir

Ce qui m'étonne presque le plus c'est qu'il ne font pas de "recuit" du tout du métal dont les contraintes doivent bien tanner les molécules !

Généralement cette mise en forme se fait sur des tôles fines (pas uniquement fer, mais aussi cuivre, laiton etc) qui ne subiront pas de contrainte en utilisation. Le plus souvent c'est pour des objets de déco, du luminaire.

Superbe travail, mais en effet question sécurité ce n'est pas top!

cbx a écrit :Généralement cette mise en forme se fait sur des tôles fines (pas uniquement fer, mais aussi cuivre, laiton etc) qui ne subiront pas de contrainte en utilisation. Le plus souvent c'est pour des objets de déco, du luminaire.

pas que. aluminium ça marche très bien selon les nuances, mais aussi titane , il y a une boite qui ne fait que ça à Toulouse pour les nez d'avion et d'hélicos
lorsque j'ai fait design à l'école, on a réalisé une lampe dont le corps était repoussé, il faudrait que je vous la prenne en photo

j'ai déjà testé sur mon premier tour (un machin en fonte avec 300mm entre pointes de 1930 entrainé par un moteur de machine à laver) et ça marche plutôt pas mal pour des petites pièces . logiquement on recuit en badigeonnant la pièce de savon de Marseille, quand il est noir c'est la bonne température pour que les molécules soient bien toutes à leur place .
Il va sans dire que la prudence est de mise car ça coupe, ça entraine, ça casse, voire ça broie des os...

Ca doit bien casser le dos ce genre de travail

Je ne connaissais pas le procédé, merci beaucoup pour le partage

Mathieu Viollet a écrit :".... logiquement on recuit en badigeonnant la pièce de savon de Marseille, quand il est noir c'est la bonne température pour que les molécules soient bien toutes à leur place ...

J'ai connu un taulier-chaudronier qui avait travaillé chez Sud-Aviation, il formait à la main des "saumons d'aile", des nez de missiles, surtout des prototypes, enfin ce genre de pièces qui demande pas mal de savoir faire. Il m'avait expliqué l'usage du savon en guise de témoin de chauffe (température et homogénéité) et dans le cas particulier du magnésium c'était assez pointu; il arrêtait bien avant que ce soit noir ! le risque était que s'amorce la combustion du métal sur un point surchauffé et là c'était fichu car plus rien ne pouvait l’arrêter.
PS : peut être était-ce chez Nord-Aviation je ne sais plus très bien...