Les quatre pattes de la paire Pierre et père

[Mathieu Viollet]

C’est bien des ingénieurs tient
Ne vous méprenez pas j’adore bosser avec les ingénieurs , c’est mon quotidien même ! Mais l’approche projet est complètement différent
Demande leur de faire en commun le cahier des charges et de trouver un compromis , et lève le crayon , la meilleure énergie c’est encore celle qu’on n’utilise pas

[cacajou]

Tu es d'une grande patience O
Je t'admire

[Olidelac]

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Que je lève le crayon ?

Tu veux que je meure ?

Et puisque c'est ça, voilà le deuxième projet : un autre projet en non-construction (qui n'a donc pas passé la condition sur la plus-value).

C'est un projet qui peut se mettre discrètement dans un coin du jardin, et qu'on peut masquer avec une haie.

Il est fait de modules déplaçables de 4,99 m2 (2 motos).



(Les motos sont enchaînées à travers le plancher du module à une vis de fondation : les motos sont donc sécurisées. Elles posent sur le plancher du module qui est simplement posé sur le sol : les motos bloquent le module - qui reste théoriquement libre - et le module lui, protège les motos.)



Après juxtaposition de 2 x 3 modules ("juxtaposition" et non "assemblage" : il faut que ça reste déplaçable), on place des panneaux de couverture sur l'espace entre les garages (l'atelier).

Le toit sur l'atelier peut prendre 2 positions :
- une position avec 2 faîtages à 1,79 m de hauteur et un égout (en bas de pente) au milieu ;
- une position à 1 faîtage à 2,xx m de hauteur et deux égouts à 1,79 m.





Dans la 1e position : tout l'ensemble est à une hauteur inférieure à 1,80 m. L'atelier n'est pas utilisable mais le matos peut rester en place.
Dans la 2e position : tout l'atelier est utilisable avec une hauteur supérieure à 1,80 m.

La règle du jeu, c'est de ne lever le toit, donc de rendre l'ensemble plus visible, que pour utiliser l'atelier.

Pour rendre plus discret le toit levable, j'ai pensé à un portique de verdure (qui, lui, pourrait faire l'objet d'une déclaration de travaux puisqu'il ne représente aucune surface de plancher), et qui pourrait servir à la manoeuvre du toit.







Résultat : 60 m2 pour un garage de 12 motos et un atelier de 30 m2.

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Le prochain projet la prochaine fois.

O.

[Mathieu Viollet]

Il ne s'arrête jamais
par contre je ne vois pas comment tu justifie ça auprès de l'urbanisme, c'est quand même vraiment limite. c'est juste parce que le toit est à moins de 1.8m du sol? vu de dessus ton emprise est quand même bien importante !

[B'lial]

Je suis ébloui par cette créativité

[Olidelac]

.
Justifier : c'est un bien grand mot…

Ce projet étant tombé à l'eau dès la phase client, je n'ai pas trop eu l'occasion de me poser la question de l'urbanisme.

C'est vrai que c'est limite, alors j'aurais commencé par la fin : déposer une déclaration de travaux pour construire un portique support d'auvents végétaux. Au lieu des traditionnels auvents en toile qui se déroulent et s'enroulent, ce seraient des panneaux grillagés qui s'ouvrent et qui se ferment type "projection à l'italienne".









Jusque là, je ne pense pas qu'il y aurait des problèmes.
De même qu'on peut laisser un auvent en toile déroulé, on pourrait laisser les auvents végétaux déployés. En cas, on pourrait toujours les rabattre le temps de démontrer qu'ils ne sont pas fixes.

Voilà pour la partie "atelier".

Pour le reste, je n'ai pas du tout cogité, mais je pense que pour des petits projets de cette sorte, on peut contourner les difficultés.
Je crois que c'est surtout une question d'attitude par rapport aux agents de l'urbanisme et par rapport aux règlements d'urbanisme (qui, tout autant que les agents ont leurs faiblesses).

Un prochain projet (que j'ai mené au bout) me donnera l'occasion d'illustrer ce qui précède.

O.

[draknor]

Magnifique d'ingéniosité,

Mais ce modèle peut résoudre le problème de la vue ...

https://www.advrider.com/bault-moto-vault/

[Olidelac]

C'est vrai que le sous-sol est un endroit riche en possibilités, surtout si on y pense dès la construction du bâtiment.
C'est plus difficile "après".

Le problème que peut poser le sous-sol, c'est l'inondation.
On peut assez facilement préserver le contenu d'un sous-sol des effets de l'humidité et des infiltrations, mais une petite inondation qui couvre le sol naturel de quelques centimètres noie complètement et immédiatement le sous-sol.

Il vaut mieux y penser et faire ce qu'il faut "avant".

O.

[Olidelac]

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Troisième projet.

La maison manque de garage, mais elle manque également de rangements.

C'est une maison telle qu'on les concevait dans les années 60, avec un étage d'habitation sur rez-de-chaussée d'annexes (le garage pour la voiture et la caravane, la chaufferie, la réserve de charbon, la buanderie avec son bac en ciment…).
Cette maison est devenue un appartement : un grand duplex, certes, mais dépourvu d'annexes, à l'exception d'un micro garage grand comme un cellier d'immeuble.

L'objectif est de refaire une vraie maison (= une maison avec garage) autour de cet appartement.

C'est parti !

La façade ouest de la maison (la façade au mauvais temps) est un mur aveugle de 8 m de long, de 5,50 de haut, et il est situé à 3,50 m de la limite latérale de la parcelle.

La première idée qui vient à l'esprit, c'est de mettre une grande armoire de rangement contre ce mur.
Une armoire, ce n'est pas du bâtiment, donc ça ne nécessite aucune formalité avec l'urbanisme, et ça ne grignote pas le capital emprise restant (que je réserve pour autre chose).

Par contre, il faut un système de protection qui permette d'aller y fouiller même par temps de pluie et de vent (le mur est exposé plein ouest).

Quelques tâtonnements :




Puis vient l'idée de faire une armoire à motos : 3 travées de 2,50 m sur la longueur, 2 étagères sur une hauteur totale de 4,50 m (à 1,50 m et à 3,00 m), et une profondeur de 1,00 m : soit 9 cases pouvant recevoir 9 motos.

Hé bien, ça n'a pas fait long feu : l'idée a fait long feu. Elle n'a pas plu.
J'ai compris que ce qui n'a pas plu, c'est la façon dont les motos chéries seraient affichées sur un mur comme des papillons morts épinglés dans une boîte.

(En tant qu'archi, je suis habitué à ce que des projets soient refusés pour des motifs sortis de derrière les fagots.)

On abandonne l'idée.
(Mais moi, je la garde pas loin, juste derrière les oreilles).

Et puis est venue l'idée (qui, celle-là, a fait mouche) de fermer l'étagère avec un contre-étagère mobile, l'ouverture de la contre-étagère créant un couloir protégé entre les deux étagères.



Re-départ à la recherche de l'inspiration



Finalement, la solution définitive (provisoirement) sera celle-là :



6 motos (3 x 2 hauteurs) sur 7 m2 d'un côté - 10 m3 de rangement mobile de l'autre côté - 12 m2 d'atelier occasionnel au milieu.
Ce n'est pas encore le Pérou, mais on s'en approche.

Quelques détails :
- la boule sous le panneau de toit pivotant : c'est un contrepoids ;
- les étagères roulantes sont un "surplus" d'un chantier il y a longtemps (il y a prescription) ;
- le déplacement de la ligne entière d'étagères se fera sur le même principe que celui d'une règle parallèle de table à dessin ;
- le placement des motos sur l'étagère supérieure se fera à l'aide d'un plateau élévateur sur la travée centrale - 4 tiges filetées et 4 écrous soudés sur des pignons dentés, une chaîne qui relie les pignons et un moteur... je ne vais quand même pas expliquer ça aux mécanos qui sont ici.



Je savais bien que j'arriverai à entasser des motos contre ce mur !

O.

[Mathieu Viollet]

eh ben, ça cogite dur là haut !!! autant acheter un fenwick pour ranger les bécanes, ça va plus vite ! un pote a fait un élévateur avec une fourche de ces bidules, ça lui permet de ranger dans son grenier motos , moteurs, et autres gros volumes très encombrants.