Restauration Lancia Aurelia B20 1957

[DIALMAX]

Boite pont, il y avait des Alfa aussi équipées, meilleur équilibre avant AR, par contre il tourne au régime moteur.

[FlorentB20]

Oui, l’Alfeta notamment chez Alfa ou la Porsche 928, avec comme résultat une répartition des masses de l’Aurelia à 50/50 entre les deux essieux.
Une anecdote à ce sujet, il y a quelques années mon contrôleur technique avait eu droit à un contrôle suite au passage de ma B20, il avait été suspecté d’avoir passer deux fois le même essieu au freinage car les poids sur les deux essieux controlés étaient identiques, il avait dû rechercher la fiche technique de l’auto contrôlée pour prouver qu’il n’avait pas fraudé !

[Tiger.09]

je n'imagine pas une seconde que not' maitre Aurelia puisse remonter sa B20 en faisant une entorse à l'origine c'est donc commande au volant point final
lui qui mettrai de l'air d'origine dans ses pneus s'il pouvait alors faire une modif même si cela existait à l'époque, jamais

[DIALMAX]

Le coup de l'air d'origine me remet en mémoire ce que mon père a fait faire au voisin retraité de la RATP, maniaque, quand il faisait beau il sortait la 2CV pour aller faire un tour, à chaque fois il dégonflait un peu les pneus et refaisait la pression avec sa pompe, on était années 60, il lui a expliqué que l'air dans la montagne (bourbonnaise pour nous) étant plus pur les chambres à air tenaient plus longtemps et le pression était plus stable, quelques jours après il nous a dit qu'il l'avait fait , dégonfler les roues et les regonfler à la pompe, à pied, et quand contrôlant ça ne bougeait pas !!!!!

[DIALMAX]

C'est vrai que les Italiens on fait des autos sympa, en sachant s'en occuper ça marchait, le paternel gardait un bon souvenir quand il travaillait à la concession FIAT années 20, quand Honda a sorti la CB500 avec les chaînes HYWO il m'a dit c'est pas nouveau on avait ça à la distri chez Fiat; années 60 un client et ami qui changeait tous les ans, arrive avec une Fiat 1500, entre les réglages pour obtenir le top, les essais je me suis amusé, il était tellement content qu'il a sortit le champagne à 100000 km, et ne l'a changé qu'à 120000 km. On était à la campagne donc pas question de vendre des Lancia, Alfa,

[cbx]

Le coup de l'air d'origine me remet en mémoire ce que mon père a fait faire au voisin retraité de la RATP, maniaque, quand il faisait beau il sortait la 2CV pour aller faire un tour, à chaque fois il dégonflait un peu les pneus et refaisait la pression avec sa pompe, on était années 60, il lui a expliqué que l'air dans la montagne (bourbonnaise pour nous) étant plus pur les chambres à air tenaient plus longtemps et le pression était plus stable, quelques jours après il nous a dit qu'il l'avait fait , dégonfler les roues et les regonfler à la pompe, à pied, et quand contrôlant ça ne bougeait pas !!!!!

C'est ce retraité qu'on appelait le bourbonniais ?

[alain2933]

En ayant eu plusieurs avec le levier au volant (Simca 1301, 2x204, 2xR16) j'ai toujours apprécié cette configuration. Cependant, comme Tigrou connaissant le goût de Patrick pour l'origine il semble peu probable que cette B20 se retrouve avec un levier casé on ne sait où...

[Aurelia B20]

Nous voilà en 2025, Bonne Année à tous

Moi je suis encore en janvier 1998, retour à l'atelier le 5 janvier, je passe 2H à ranger tout ce qui a été démonté fin décembre 97, le lendemain le démontage reprends avec la dépose du couvercle complet de malle arrière et le dégarnissage de la malle arrière avec le grattage du feutre collé au fond de malle avec un espèce de goudron noir !






Ensuite c'est la dépose des feux arrières, facile, et puis j'attaque le volant et la planche de bord, là il faut de l'ordre et de la précision :










Après dépose de la planche de bord et le repérage de tous les boutons et fils électriques, on voit le radiateur de chauffage (un Carello licence Smiths) avec ses conduits pour le dégivrage de pare-brise. Et toujours des bouts de liège pour caler la planche de bord :










Le pied droit de pare-brise montre des signes de corrosion, la moquette est bien bouffée aussi :




La colonne de direction est montée (relativement) souple avec un silent-bloc au-dessus :




La tringlerie d'essuie-glaces est bien repérée pour faciliter le remontage. Comme elle passe à travers le support de frein à main, il faudra bien le remonter avant de remonter la tringlerie








Dégarnissage intérieur des ailes arrières, sous le skaï blanc on retrouve le drap de laine beige d'origine :






Je continue avec le démontage complet des mécanismes des portières AVD et AVG, dans mes notes de démontage j'ai spécifié avoir du souder 2 pattes de renforts de ces portières, je ne me souviens pas où exactement, il faudra regarder de près au remontage !

Dégarnissage de la partie arrière de la voiture : garnitures latérales, glaces de custode, etc






Moment important avec la dépose du pare-brise et de la glace arrière, ça vient plutôt pas mal, sans casse en tout cas !








C'est le tour des pare-soleil et des 2 plafonniers, puis du ciel de toit qui vient bien, sans déchirures, il sera refait avec le tissu "aéré" d'origine trouvé neuf en Italie, un boulot de sellier car pas facile à faire ! Et fin du démontage des parties latérales arrières :
























Dans le fond de malle, il y a un couvercle qui cache le bouchon de réservoir d'essence, je le démonte, et un autre couvercle vissé qui cache la partie émergée de la jauge de carburant :






Je vous avais parlé au début de ce post du carrossage de la roue avant droite qui me paraissait bizarre, je décide de vérifier avec mes faibles moyens, c'est à dire un fil à plomb !




Le carrossage mesure l'angle que fait la roue avec la verticale, on dit que le carrossage est positif quand la roue est penchée vers l'extérieur de la voiture, négatif dans le cas contraire. Normalement c'est positif à l'avant et légèrement négatif à l'arrière.




Comme mon fil à plomb est collé sur l'aile et ne touche donc pas le bord haut de la jante, je mesure la distance du fil au bord de jante en haut puis en bas, je soustrais le chiffre du haut au chiffre du bas et voilà ce ça donne :




Le carrossage avant est positif et avec un faible écart entre D et G, donc pour moi c'est bon ?
Le carrossage arrière est négatif mais avec un écart plus important entre D et G, peut-être les roulements de roues qui ont du jeu ?

Pour un contrôle plus précis des trains, je me construis une espèce de pige de contrôle en tubes réglables, et je mesure les empattements :
- à D de 2 647 mm
- à G de 2 644 mm
donc ça va, à parfaire au moment du remontage de l’essieu AR sur les lames de suspension !



Je mesure aussi le pincement du train avant mais la précision n'est pas bonne, je ferai le parallélisme au remontage, si nécessaire chez le garagiste du coin, ce sera nettement plus fiable.

Et enfin j'ai mesuré les diagonales du châssis en prenant des points de référence identiques à D et à G, c'est parfait, châssis parfaitement d'équerre donc cette voiture n'a jamais "tapé"

Je continue le démontage avec la dépose du réservoir de carburant et de la barre de Dion du train AR, dépose de l'arbre de transmission et des 2 lignes d'échappement, et enfin des 2 cardans de transmission aux roues AR, les 1/2 arbres du cardan droit ont été soudés, démontage impossible donc ! Je suis obligé de le scier, il faudra trouver des 1/2 arbres d'occasion ...




Enfin, je profite de ce que je suis dans la fosse pour photographier les n° du boîtier de direction, de la boite-pont et de l'essieu avant, tout est conforme à la fiche d'usine !








Voilà, je ne suis plus très loin de la dépose de la boite-pont qui sort par le dessous de la voiture, je me fabrique donc un support en bois avec des équerres en dessous, pour visser ce support sur mon vérin de fosse et ainsi ne pas risquer la chute de la boite dans la fosse, le bestiau doit faire dans les 150 kg je pense ...

Fin du mois de janvier 1998, 45 H et 45mn de boulot, la suite très vite !

[Mathieu Viollet]

Chouette le retour des aventures de l'Aurelia!
Je retiens l'astuce du liège de calage pour éviter les grillons

[Aurelia B20]

Retour à l'atelier le 1° février 1998, jour fatidique avec un gros morceau au programme !

Je commence par ranger un peu l'atelier et classer les pièces démontées fin janvier, puis dépose de l'arbre de commande de boite de vitesses, de la tringlerie de commande d'arbre de boite et du réservoir de carburant, descente dans la fosse du vérin de fosse avec son support de boite, dépose des fixations de la boite-pont et descente de la boite-pont sur son support, la voiture est poussée en dehors de la fosse et voilà l'ensemble déposé !






Les jours suivants, dépose des canalisations de carburant et de freins, du câble de frein à main, du réservoir d'huile de freins et de suspension avant, et enfin du pédalier, avec des photos pour me repérer au remontage :








Puis c’est le salon Rétromobile où nous avons un stand pour le rallye Megève-Simplon que nous organisons chaque année depuis presque 10 ans, une semaine pleine sur ce salon puis quelques jours de vacances avec les enfants … En fin de mois je commence la fabrication d'un support à roulettes pour pouvoir déplacer la caisse lorsqu'elle n'aura plus ses trains roulants, il faut du solide, pratique et pas cher ! Mon compresseur en profite pour tomber en panne, il va falloir le réparer, je commande les pièces

Et c'est déjà la fin du mois de février, seulement 12H15 de boulot, débordé ! ...